L’impact du transport collectif dans les déplacements estudiantins, semble sans aucun doute, satisfaisant. Toutefois, les étudiants gagneraient à expérimenter un autre moyen de transport qui semble plus laborieux à première vue. Il s’agit du vélo, un moyen de transport qui offre plus de liberté, plus de rapidité et qui surtout, constitue un gain d’argent considérable. Découvrez dans cet article, les raisons qui font du vélo, un moyen de transport plus avantageux que le transport en commun.

Parce que cela agit sur les débouchés universitaires

Après le Bac, vient le temps du choix universitaire pour les étudiants. Ce choix comme vous vous en doutez, conditionne l’avenir de l’étudiant et les métiers qu’il/elle pourra exercer dans le futur. Mais il est courant de constater que les parents, et même les étudiants tiennent compte du temps de transport dans le choix de leur université. Ce qui d’une manière ou d’une autre limite les choix de filières qui se posent à eux.

Avec un vélo, l’étudiant à plus de liberté dans la gestion de ses déplacements et cela lui laisse un champ de possibilités plus élevé dans le choix de son université.

Une mobilité évolutive au gré des stratégies résidentielles

En grandissant, les étudiants éprouvent de plus en plus le besoin de s’affranchir du foyer parental, le besoin d’exercer un métier ou encore, celui de changer leurs lieux d’étude en fonction des formations souhaitées. Le trajet habituellement sollicité par le transport collectif peut vite devenir inapproprié. À cela, s’ajoute la faible possession de permis de conduire (au moins 50% des étudiants n’en possède pas).

D’un autre côté, certains étudiants commencent très tôt le matin pour ne finir que tardivement le soir. Et s’il faut ajouter le fait qu’un tiers des étudiants déclarent avoir une activité professionnelle rémunératrice, on comprend que des contraintes horaires de mobilité, peuvent peser sur leur vie estudiantine.

Avec un vélo, tout devient plus simple, l’étudiant arrive à se déplacer au gré de ses besoins. Il n’a plus à s’accommoder des horaires de desserte du transport collectif, il peut passer plus de temps au cours s’il le souhaite.

Un mode de transport plus rapide que le transport collectif et la voiture

En ville, le vélo constitue le moyen de transport le plus rapide. En effet, la vitesse moyenne d’un véhicule motorisé en ville tourne autour de 15,2 km/h alors qu’un cycliste moyen peut facilement atteindre 27 à 30 km/h sur le plat. C’est dire donc qu’en roulant moins vite, le vélo est aussi rapide qu’une voiture en milieu urbain.

De plus, le développement du double-sens cyclable a conféré au vélo, un statut de passe-partout. L’étudiant cycliste peut donc emprunter facilement des raccourcis, qu’un véhicule ordinaire ne saurait solliciter.

De plus un étudiant cycliste est maître de son temps et de son trajet. Avec le transport collectif, il est obligé de s’accommoder aux arrêts intempestifs, aux aléas de la météo, aux embouteillages inopinés, etc. Le trajet pour l’université est donc plus rapide à vélo qu’avec le transport en commun.

Le vélo est économique et bon pour la santé de l’étudiant

Un vélo ne s’achète qu’une seule fois alors qu’il faut payer en continu pour les services de transport collectif à l’université. De plus, l’étudiant qui roule à vélo à ses sens en alerte et ses réflexes activés. Un exercice qui facilite la libération des endomorphines, des hormones de plaisir qui lui confèrent une meilleure forme, un système immunitaire renforcé, un sommeil réparateur et une plus longue expérience de vie.